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Newsletter 366
11 juin 2020
Correspondances Locales #44

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Correspondances Locales #44 (11/06/2020)

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Nos proches. Le baromètre 366/Kantar montre que 57% des Français ont aujourd’hui comme envie dominante de retrouver leurs.proches, amis et familles. Et si l’enseignement majeur de cette crise était le besoin des Français d’accorder plus de place à ce qui leur est proche et essentiel ? Redécouvrir ceux qu’on ne voyait plus, ces professions invisibles dont l’utilité a éclaté au grand jour en période de confinement. Préserver ces industries de l’indispensable à relocaliser d’urgence chez nous, proches de nous. Prolonger ces gestes simples dédiés à la solidarité : faire des gâteaux pour les soignants, faire des masques pour ses proches, faire don de son temps aux démunis, dans son quartier. Aucune révolution des esprits ne se fait sans une expérience transformatrice. Ces nouveaux gestes du confinement, non pas les gestes barrière, mais les gestes d’ouverture sont peut-être le déclencheur d’une redécouverte de la proximité.
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LE TÉLÉGRAMME 

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Le Télégramme, qui est l’un des fondateurs de l’association « Produit en Bretagne » s’engage à nouveau pour aider l’économie de la région à rebondir en lançant auprès de ses audiences une grande opération de mobilisation sous la bannière « J’achète breton ». Dès ce vendredi 5 juin, Le Télégramme, accompagné par sa régie publicitaire Viamédia, mobilise sa rédaction et lance ce projet éditorial qui se développera dans la durée, sur l’ensemble de ses supports print, numériques et TV pour valoriser toutes les initiatives visant à développer l’achat responsable sur le plan social, économique et environnemental.

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CENTRE FRANCE 
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Qui succédera à la team DBAD, vainqueurs du premier tournoi “League of Legends” du Centre France Gaming Tour ? Face au succès rencontré par ce premier tournoi, le Groupe Centre France organise une seconde édition, qui se déroulera les 15 et 16 juin prochains. Le groupe de presse invite les joueurs de la région à s’affronter via un tournoi “League of Legends”, un jeu d’action et de stratégie en ligne, en association avec VolKan Gaming.
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OUEST FRANCE 
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Les éditeurs de PQR font partie des marques référentes sur leur territoire et, à ce titre, incarnent et stimulent l’innovation, au travers notamment de leurs incubateurs. Aujourd’hui c’est OFF7l’accélérateur de Ouest-France qui sélectionne les startups pour la saison 4 de son programme. Cette année les projets candidateront en visioconférence avec les membres du jury qui répondront en live : Edouard Reis Carona, Olivier Porte, Jean-Louis François, Fabrice Bazard, Hélène Duval, Julien Lemoine, Patrice Hutin, Stéphanie Boissin et Ronan Le Moal.
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Depuis le mois de Juin, les présentations de l’étude “Françaises, Français, etc. – Raison(s) d’être” reprennent du service. Pour l’instant en visioconférence, les équipes 366 et BVA font le point, en agences et chez les annonceurs, sur les grandes tendances émergentes dans la société française (politique, média, social, entreprise, travail, marques, etc.). Mais que ce serait-il passé si nous avions intégré la crise du Covid-19 à cette étude ? Un mois après la levée du confinement, nous tentons d’interpréter le vécu de cette crise sanitaire via les articles de la PQR et les mots émergents de cette période récente.
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INCERTITUDES ET ANGOISSES
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Sans surprise, le top 3 des termes les plus souvent utilisés par la PQR durant la crise du Covid-19 sont, “confinement” (cité dans 365 827 articles !), “covid/coronavirus” (cités dans 217 932 articles) et “épidémie” (129 770 articles). Des mots totalement inusités en 2019 et devenus presque banals en 2020, qui traduisent le besoin impérieux des Français de s’informer sur des notions clés de leur vie quotidienne : les dates et modalités du confinement, les règles, l’évolution de la maladie mais également son épidémiologie (Qui touche-elle ? Combien y a t-il de malades en France, etc.).
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.D’autres termes ou expressions se détachent également par leur progression durant ces dernières semaines par rapport à la même période en 2019 : ainsi l’expression “crise sanitaire”, qui enregistre un nombre d’occurrences multiplié par 180 dans les articles de PQR entre le 01/01/2020 et le 11/05/2020, mais aussi “pandémie” avec une augmentation de sa fréquence multipliée par 147, et tous les mots liés aux équipements médicaux, comme “masques”, cités 147 246 fois au cours de la période de confinement, ou encore « gants«  et « gel hydroalcoolique« , cités respectivement 147 246 et 24 008 fois. Pour finir, les mots “stress” et “angoisse” ont majoritairement caractérisés cette période de confinement avec, chacun plus de 23 000 apparitions dans les articles de PQR.
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CONFINEMENT, SYNONYME DE VALEURS
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Durant le confinement, une véritable solidarité s’est mise en place, que ce soit via des applaudissements destinés aux “héros du quotidien”, à la fabrication de repas à destination des plus démunis ou encore de masques faits maison pour nos voisins. De belles actions qui traduisent un retour à des valeurs fondamentales. L’attitude solidaire de nos compatriotes a régulièrement été mise en avant dans les articles de PQR, en miroir de la société via un usage démultiplié des termes “héros du quotidien”, ayant donné lieu à plus de 11 000 articles au cours du confinement, ou encore “personnel soignant” plus de 53 000 fois.
Plus inattendue, l’expression “fait maison” (des masques, la cuisine, l’école…) a connu un véritable boom à plus de 53 000 articles !.

.Depuis la sortie du confinement, on retrouve en tête de liste, et sans surprise, les termes “déconfinement”,“mesures sanitaires”, “distanciation” et le fameux “monde d’après”. Des mots qui ont du sens, puisqu’on sait que les français restent encore nombreux à s’inquiéter d’une deuxième vague du virus. Quant au “monde d’après” existe t-il vraiment ? De nombreuses fois fantasmé, on le retrouve régulièrement en tête d’articles, avec une progression impressionnante de plus de 2800%. Sans doute faut-il lui adjoindre le mot “liberté”, signe de la fin de cette crise, employés plus de 52 000 fois sur la période d’après confinement, montrant cette aspiration plus philosophique que consumériste à un “après” désirable..
Source : Tagaday
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« Les Français en déconfinement » prolonge le baromètre réalisé par 366 avec Kantar depuis le 20 Mars dernier et fait le point sur le quotidien des Français. La quatorzième vague suit certains indicateurs relatifs à la crise sanitaire et en intègre d’autres, plus liés à la reprise du travail et des mobilités. Retrouvez ci-dessous quelques extraits clés, et l’intégralité des résultats des 14 vagues sur 366.fr
.INQUIÉTUDE DES FRANÇAIS FACE A LA CRISE : LA BAISSE SE POURSUIT
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L’inquiétude face à l’épidémie de Covid-19 confirme son recul sur la dernière semaine (-2 points vs S22) : moins d’1 Français sur 2 déclare à présent être inquiet face au virus, le résultat le plus bas enregistré depuis le début de la mesure mi-mars. 14% des personnes interrogées nous confient pourtant avoir dans leur entourage une personne touchée par le virus. On notera par ailleurs un taux de dépistage en progression sur les trois dernières semaines, qui atteint les 19% en cette 3ème semaine de déconfinement. L’évolution du virus semble être à présent sous contrôle et les Français commencent à retrouver une forme de sérénité.
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DES FRANÇAIS PLUTÔT SATISFAITS DE LA 2NDE PHASE DE DÉCONFINEMENT
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Les Français s’avèrent majoritairement favorables aux modalités de la seconde phase de déconfinement proposée par le gouvernement. Ils valident en priorité le télétravail et son maintien, quand celui-ci est possible, et se félicitent de la réouverture des parcs et espaces naturels. Le port du masque fortement recommandé devient une évidence pour 85% d’entre eux et la réouverture des cafés et bars (différenciée selon les régions) est plébiscitée par 82% d’entre eux. Seule la réouverture généralisée des écoles fait encore débat : 60% des Français s’y déclarent néanmoins favorables.
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.DES FRANÇAIS QUI COMMENCENT A AVOIR LA « BOUGEOTTE »
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Retrouver ses proches (+6 pts), partir en vacances (+6 pts) ou en weekends (+8 pts), plus que jamais les Français affichent leur envie de retrouver leur liberté de mouvement. Un quart d’entre eux déclare cependant souhaiter rester confinés au maximum, tant que l’épidémie n’est pas terminée : un résultat en baisse de 12 points vs S22 mais qui représente néanmoins 17,4 millions d’individus décidés à ne pas sortir de chez eux, preuve que la crise est encore loin d’être derrière nous.
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En effet, lorsqu’on interroge les Français sur ce que représente ce déconfinement trois semaines après son commencement, leurs réponses restent prudentes. Certes, ce retour à davantage de « normalité » est accueilli positivement car synonyme de reprise d’une vie sociale et de relance économique mais l’état d’esprit général n’est pas encore à l’euphorie. Si pour 20% des Français le déconfinement est synonyme de reprise, relance, dynamique, ils sont aussi 20% à nous confier leur d’angoisse d’une seconde vague d’épidémie.
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.DES FRANÇAIS QUI REPRENNENT MAJORITAIREMENT LE CHEMIN DU TRAVAIL
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Sur la dernière semaine, on constate une tendance à la baisse de l’activité partielle chez les Français actifs (-2 points vs S22), qui restent malgré tout 29% à en bénéficier, soit plus de 8 millions d’individus en moyenne. Côté télétravail, 35% des actifs nous déclarent être toujours concernés par le travail à distance, soit 10 millions d’individus actifs.
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Et ils sont désormais 54% des Français actifs à être concernés par un retour au travail en présentiel, un résultat en progression de 10 points sur une semaine. Ce retour s’avère progressif et graduel, plus d’un tiers des actifs concernés par le retour en présentiel l’effectuant en mixant présentiel et télétravail.
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Point noir de ce déconfinement professionnel qui semble s’effectuer de façon harmonieuse, les transports en commun sont une source majeure d’inquiétude chez les Français… ce que corrobore le retour à un niveau élevé en France des déplacements automobiles.
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DES FRANÇAIS DÉCIDÉS A TIRER LES LEÇONS DE CETTE CRISE
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Si les Français ont hâte de renouer avec leurs habitudes, il n’en reste pas moins que la période que nous venons de traverser influera durablement sur leurs comportements de consommation comme de vie en général. Ainsi, lorsqu’on leur demande s’ils ont l’impression d’agir ou de voir les choses différemment depuis la crise, la réponse est « oui » sur de nombreux sujets.
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Entre un quart et un tiers de nos compatriotes nous déclare avoir l’intention de conserver certaines habitudes prises pendant le confinement, comme le télétravail ou les téléconsultations médicales. Impact avéré de la crise sanitaire, le recours massif au digital est un des marqueurs fort du « monde d’après » pour les Français.
De la même façon, cette période inédite semble aussi avoir créé une certaine urgence à agir, à profiter de la vie, à prendre du plaisir chez les Français, 44% d’entre eux nous déclarant par exemple avoir envie de faire un grand voyage dans les semaines à venir. Enfin, de façon plus profonde, cette crise sanitaire semble entraîner certaines aspirations à des évolutions de vie plus drastiques : 35% des Français interrogés nous parlent de déménagement, pour s’installer au grand air, 38% nous confient vouloir s’investir dans une cause… Le changement semble être au rendez-vous de l’après-crise : à suivre.
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Les résultats complets des différentes vagues sont téléchargeables ici : https://www.366.fr/366/17776/
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On oublie parfois que le média Presse Quotidienne vaut aussi par sa nature : un objet mobile, appropriable, physique. Bref, de la pâte de cellulose ! L’agence Ogilvy Cape Town s’en est rappelé au moment de créer une campagne détonante.
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Rappel du contexte : on estime que 40% des femmes sud-africaines seront violées au cours de leur vie, et seulement 8,6% des auteurs sont condamnés. L’un des principaux facteurs expliquant ce faible taux de condamnation est le manque de preuves utilisables. L’Association Rape Crisis le rappelle dans ses missions de prévention, la récolte de traces d’ADN des violeurs, par exemple sur les vêtements ne peut se faire si ces derniers sont emballés dans des sacs en plastique, qui détruisent les traces, mais doivent être faites dans des sacs en papier.
Pour le démontrer, l’agence a transformé un journal quotidien en une arme contre les violeurs : la page centrale du journal de Cape Town, en papier, avec ce message : « si vous êtes violée, utilisez ce journal » (pour emballer les preuves).
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En quelques heures, la campagne, viralisée, a atteint 5,5 millions de personnes déclenchant une vague d’articles et d’interviews dans les médias audiovisuels.
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Stéphane Delaporte
Directeur Général
06 77 71 78 62
stephane.delaporte@366.fr

Luc Vignon
DGA en charge de la Transformation Digitale
01 80 48 92 78 (transfert vers mobile)
luc.vignon@366.fr

Line Gasparini
DGA Commerce
06 85 82 80 61
line.gasparini@366.fr

Bruno Ricard
DGA Marketing, Etudes et Communication
06 62 04 03 12
bruno.ricard@366.fr

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Contact Presse :

Gaëlle Di Blasi
Responsable communication
06 12 23 20 45
gaelle.diblasi@366.fr

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