Ce lundi 23 mars, 366 met à votre disposition les premiers résultats de son étude exclusive
sur les « Français en confinement ». Ce baromètre est réalisé au travers du Panel propriétaire de 366, opéré par Kantar sur 1478 internautes représentatifs des Français de 18 ans et plus.
.
Premier enseignement : 69% des Français sont inquiets face à l’épidémie de Coronavirus/Covid19, dont
25% se déclarent très inquiets vs 3% très peu inquiets.
.
.A date, seuls 6% des Français connaissent dans leur entourage une victime du COVID-19, ce qui explique dans une certaine mesure que presque un tiers des Français ne se déclarent « pas inquiets ». Ce chiffre devrait probablement augmenter dans les jours à venir.
.
Les Français sont globalement satisfaits par les mesures gouvernementales même s’ils appellent à davantage de fermeté : 62% des Français se déclarent satisfaits de l’action gouvernementale mais plus d’1 Français sur 2 appelle le gouvernement à prendre des mesures complémentaires pour renforcer leur sécurité, et notamment à fermer totalement les frontières et décréter le couvre-feu.
.
.L’information au cœur des préoccupations des Français : en période de confinement, 98% des Français déclarent s’informer quotidiennement de l’actualité, dont 38% plus de 5 fois par jour et 67% d’entre eux déclarent suivre davantage l’actualité que d’habitude.
.
.
En période de confinement, les Français portent plus d’attention à leurs proches… et à l’actualité. On notera dans cette première vague une propension aux loisirs, voire à l’inactivité (33%) qui montre une difficulté d’adaptation à cette situation nouvelle.
.
.
Ceci s’explique par le fait que, globalement, moins d’1 Français sur 4 est concerné par le télétravail et que près d’un sur 4 est concerné par une mesure d’activité partielle.
.
Vers un phénomène de « missing the office » ?
84% des Français en télétravail se déclarent satisfaits par rapport à sa mise en place mais 58% des Français en télétravail et satisfaits de l’être déclarent cependant que « le bureau leur manque ».
Les raisons invoquées : la peur du manque de lien social, alors même que l’investissement professionnel ou le travail en équipe sont peu questionnés.
.
.