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Correspondances Locales #29 (28/04/2020)
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GUILHEM RICAVY, DIRECTEUR DES RÉDACTIONS, GROUPE LA PROVENCE
Quelles sont les principales initiatives solidaires prises par le journal depuis le début du confinement ?
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Depuis le début de la crise liée au coronavirus, La Provence a voulu se mettre au service de ses lecteurs, notamment les plus fragilisés par le confinement. La rédaction a ainsi proposé depuis un mois plusieurs suppléments, qui accompagnent le journal, sans supplément de prix, autour de thématiques qui nous semblent importantes : les avec un guide d’activités et des informations pratiques pour bien vivre, malgré tout, le confinement ; deux suppléments réalisés en partenariat avec l’Education nationale pour réviser en s’amusant, de la maternelle au CM2. Ces Cahiers de révisions ont été labellisés « Nation apprenante » par le ministère de l’Education et de la jeunesse ; ou encore des suppléments pratiques à destination des entrepreneurs sous le label « La Provence de l’économie » pour les aider dans leurs démarches administratives en cette période de crise.
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Vis-à-vis des rédactions, quel est le mot d’ordre sur le traitement de l’actualité ?
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Deux mots d’ordre dictent en cette période le travail de la rédaction : proximité et service. Proximité parce qu’aujourd’hui plus encore nos lecteurs attendent de nous que nous leur apportions des informations sur ce qui se passe près de chez eux. Service aussi car le besoin d’informations pratiques sur la vie quotidienne est encore plus fort en cette période de crise. Notre mission d’information est proche de celle d’un service public pour bon nombre de nos lecteurs qui ne disposent que de la PQR pour s’informer.
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Dans le contexte actuel comment réagissez-vous pour continuer à diffuser le journal ?
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L’ensemble des canaux de diffusion de La Provence ont, malgré les circonstances, pu être maintenus. Vente en kiosques, portage… Seuls les abonnés qui reçoivent leur journal par la Poste ont pu souffrir de la situation en raison de la suppression de jours de tournée. Pour ceux-là, nous avons mis en place, dès le début de la crise, un abonnement numérique de substitution. Nous espérons un retour rapide à la normale de ce service postal. Notre réseau de diffuseurs joue le jeu, nos porteurs réalisent un travail remarquable tous les matins.
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La lecture numérique explose ; quelles sont les progressions les plus marquantes (abonnements, PDF, sites et applis) ?
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Nous mesurons pleinement cette hausse des audiences numériques. A titre d’exemple, sur le mois de mars, nous avons doublé la fréquentation de laprovence.com avec quelque 97 millions de pages vues. Nous enregistrons aussi une hausse du nombre d’abonnés numériques, mais également à nos éditions papier. Cette crise sans précédent montre que la presse de proximité a un rôle, un sens. C’est à nous de proposer des contenus qui plaisent. Si crise de la presse il y a, c’est une crise de l’offre, pas de la demande.
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Pour finir, avez-vous un message d’espoir ou une vision positive à nous partager ?
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Les titres de PQR véhiculent souvent une image poussiéreuse. La brutalité de la crise nous a permis de montrer que l’on était toujours agiles, que l’on était capables de s’adapter en très peu de temps. C’est une force. Nous aurons toutefois beaucoup de leçons à tirer de cette crise, quand elle sera terminée. Nous en sortirons avec une vision différente de l’avenir, avec une envie de nous réinventer. Les équipes font preuve d’une grande solidarité. Dans le drame qui se joue, nous avons retrouvé des valeurs et le sens du travail en équipe. Quand les rotativistes, les commerciaux, les techniciens et les journalistes ont une envie commune de tirer leur titre vers l’avant, nous n’avons pas de raison de nous inquiéter pour l’avenir.
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Sud Ouest
Ce mardi 28 avril à 11h, Sud Ouest recevait deux représentants du monde bancaire de Bordeaux et de la Nouvelle-Aquitaine pour répondre à toutes les questions des lecteurs sur les dispositifs mis en place pour aider les entreprises à faire face à la crise actuelle. Pour répondre à ces nouvelles interrogations, le DG du Crédit Mutuel du Sud-Ouest, s’associe à Jean-Yves Dupuy, président de la Fédération bancaire française de Nouvelle Aquitaine, afin d’apporter une double expertise aux lecteurs.
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Par ailleurs, Sud Ouest a publié « Cinq mois d’une épidémie planétaire » un grand format retraçant la folle propagation du Covid-19 illustré d’une infographie très complète sur la pandémie.
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Ouest France
Bien informer sans (trop) bouger. Raconter sans (vraiment) rencontrer. Ce paradoxe, les journalistes et correspondants doivent le résoudre au quotidien pour couvrir cette période inédite, au plus près des territoires. Quelle organisation a été mise en place ? Comment les équipes du journal se sont adaptées ? Pour évoquer ces questions, Ouest France propose à ses lecteurs d’échanger le 30 avril à 11 h en visioconférence avec François-Xavier Lefranc. Le Rédacteur en chef du quotidien reviendra sur ces changements provoqués par le contexte sanitaire et répondra à toutes les questions des lecteurs.
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La Montagne
Comment les commerces luttent-ils contre le #Covid19 ? Des chercheurs ont besoin de vos témoignages. Le groupe Centre France a décidé s’associer aux chercheurs en diffusant cette enquête et en encourageant ses lecteurs à y participer.
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Centre France
« Bonjour Marianne« , le chatbot Messenger développé par le Groupe Centre France durant la campagne des élections Municipales reprend du service pendant l’épidémie. Marianne s’est masquée et accompagne désormais les lecteurs du quotidien via de petites histoires, l’envoi de dessins, etc.
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Lu dans La Voix du Nord
Une initiative originale qui lie l’utile et l’agréable : deux associations subventionnent la fleuriste locale, et incitent au fleurissement. Tel est l’objectif de Fabrice DUHOO et de Stéphane LOURME. Les présidents d « Ensemble c’est toujours mieux » et de « La Casseloise », lancent une opération de fleurissement originale en soutien à la fleuriste Catherine DEMEESTER : « Nous invitons les Cassellois à fleurir comme jamais, et promettons que nos associations verseront la somme de 1€ pour toute composition d’une valeur de 25 € vendue par Catherine. » Jardinières, pots et cornes d’abondances sont proposés, avec un assortiment de plantes aux couleurs harmonieuses. Le muguet fait la saveur du 1er mai. Et si vous en voulez vraiment, vous pourrez en avoir. Pour la circonstance, Catherine DEMEESTER transforme sa boutique en drive. « Les clients devront passer et régler leur commande par téléphone, et ils pourront venir la retirer à l’entrée du magasin. J’effectuerai également des livraisons. » Les commerçants cassellois qui peuvent ouvrir leurs portes au public ont accepté que la professionnelle fasse des dépôts chez eux. Dans ces conditions, pas d’excuse pour se priver de la tradition.
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Le baromètre « Les Français en confinement » réalisée par 366 avec Kantar fait depuis le 20 Mars le point sur le quotidien des Français. Retrouvez ci-dessous des extraits de la huitième vague du baromètre.
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UN BESOIN D’INFORMATION TOUJOURS TRÈS IMPORTANT, NOTAMMENT CHEZ LES PLUS JEUNES
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Pendant cette période de confinement, les Français continuent de surconsommer l’information, télévision et presse en tête : ils sont en effet 60% à déclarer suivre davantage l’actualité que d’habitude, et 64% chez les 18-34 ans (indice 107 vs Ensemble). A noter que le média Télévision est en recul de 7 points sur cet item, à 76%, et de 9 points sur la tranche 18-34 ans. Le média Presse est stable sur cet item (+1 point) mais affiche une progression de +4 points sur cible 18-34 ans.
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L’INFORMATION DE PROXIMITÉ JUGÉE PLUS UTILE
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Plus que jamais dans ce contexte grave, les Français sont en attente d’une information objective, fiable, mais aussi d’une information positive plutôt qu’alarmiste, empathique plutôt qu’angoissante. Dans ce contexte, la Presse Quotidienne Régionale « colle » aux aspirations des Français, notamment les plus jeunes, pour son caractère serviciel, sa proximité et son utilité dans le quotidien des confinés.
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L’information revêt une valeur toute particulière en période de crise, notamment auprès des moins de 35 ans, qui s’avèrent être 22% à continuer de se déplacer pour aller acheter leur quotidien régional chaque jour. Un pourcentage en progression de 8 points vs S16 et supérieur de 5 points à celui observé sur l’ensemble des Français. Ce sont aussi 27% des 18-34 ans (soit 3,4 millions de moins de 35 ans) qui déclarent qu’eux, ou une personne de leur foyer, ont souscrit un abonnement à la version numérique de leur journal au cours du mois écoulé et 23% à avoir souscrit à un abonnement à la version papier (soit 2,9 millions de moins de 35 ans).
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Tous les résultats des différentes vagues sont téléchargeables ici :
https://www.366.fr/366/17776/
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Après 6 semaines de confinement l’évolution des audiences hebdomadaires des sites et applications de PQR montre toujours une surconsommation très forte de l’information. A la fin de la semaine 17 (du 20 au 26 avril), le niveau des visites cumulées de la PQR est toujours supérieur de 62% au niveau observé au cours de la même semaine en 2019.
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L’audience des sites et apps de PQR reste au-dessus des 150 millions de visites par semaine.
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Sources : AT Internet & GA 360
Le point sur la diffusion print :
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L’inquiétude économique grandit chez les Français, notamment par rapport aux PME, aux artisans et aux commerçants. Dans ce contexte les prises de parole des enseignes des secteurs de la banque et de l’assurance sont particulièrement attendues (et scrutées) par les Français. La Banque Postale y répond aujourd’hui avec une campagne sur les « gestes barrière » contre la crise économique.*
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