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Correspondances Locales #27 (24/04/2020)
DANIEL PICAULT, DIRECTEUR GENERAL, ROSSEL EST MEDIAS
Quelles sont les principales initiatives solidaires prises par les journaux du Groupe (l’Union, l’Ardennais, l’Est Eclair et Libération Champagne) depuis le début du confinement ?
Nous avions déjà conscience avant cette crise, du rôle sociétal rempli par nos médias de proximité. Mais cette crise, inédite de par sa forme et ses conséquences, a amplifié le phénomène. Ainsi, nos rédactions de L’Union, L’Ardennais, l’Est Eclair et Libération Champagne ont très rapidement mis en place des actions concrètes. Nous avons créé par exemple une carte interactive de solidarité sur notre site web permettant de mettre en lumière les personnes proposant leur aide ou service ou bien encore dans le journal une rubrique « Du lien entre vous » qui permet de maintenir le contact au sein des familles qui de fait, ne peuvent plus se voir ou fêter les heureux événements comme les anniversaires. Nous avons également, comme beaucoup de titres en France, mis en avant les métiers plus exposés en ces temps de pandémie, sous forme de posters « les #Héros du quotidien ». Enfin, pour L’Union, des pages spéciales « L’école à la maison » ont été créées en partenariat avec l’académie de Reims, pour un rendez-vous qui aide à maintenir le lien entre l’école et la famille. Et au-delà de ces différentes initiatives, non exhaustives, nous avons relayé bien entendu toutes les actions de solidarité initiées dans nos territoires, et ainsi matérialisé aux yeux des habitants, le formidable élan de solidarité collectif actuel.
Vis-à-vis des rédactions, quel est le mot d’ordre sur le traitement de l’actualité ?
Si je voulais caricaturer je dirais : pas besoin de mot d’ordre ! Nos rédactions ont compris rapidement les enjeux, se sont adaptées et ont continué à délivrer des informations originales et fiables dans un moment où les fake news vont bon train et où ce n’est pas facile de produire de l’information. Elles ont compris que la population avait besoin de comprendre l’actualité lourde qui évolue chaque heure, dans le monde, en France et dans leur ville ou village. Mais qu’elle avait besoin aussi d’informations plus divertissantes, optimistes, humaines et que cette population devait s’occuper puisque confinée chez elle.
Dans le contexte actuel comment réagissez-vous pour continuer à diffuser le journal ?
Les réflexions vont au-delà de la diffusion du journal. A un moment où nos marques sont devenues, plus qu’auparavant peut-être du fait du confinement, un compagnon de la journée, la diffusion du contenu en général est repensée : du journal papier, attendu très tôt le matin par nos abonnés et nos acheteurs en magasin (et je remercie tous les acteurs de la Production et de la Distribution pour leur adaptabilité en ces temps compliqués), à des rendez-vous tout au long de la journée sur nos sites et applis, à travers des push, des newsletters, dont une dédiée bien entendu au Coronavirus, etc.
La lecture numérique explose ; quelles sont les progressions les plus marquantes (abonnements, PDF, sites et applis) ?
Tous les titres de presse régionale ont mis en place depuis plusieurs années maintenant, des sites, des applis, des contenus, des outils et des organisations nouvelles dans le cadre de nos mutations digitales. Et nous avons plutôt bien répondu aux besoins du marché, particulier comme publicitaire. Mais la crise inédite que nous vivons actuellement provoque un effet accélérateur incroyable, avec des coefficients multiplicateurs sur tous nos KPI’s sans précédent sur une période aussi courte, que ce soit en visiteurs uniques (X2), en pages vues (X2,5) ou bien encore en recrutement d’abonnements digitaux (X4). La notoriété de nos marques digitales a été boostée et nos audiences ne s’essoufflent pas sur la durée. Plus que jamais, entre le print et le digital, nous pouvons dire que nous entrons dans quasi tous les foyers de nos territoires.
Pour finir, avez-vous un message d’espoir, une vision positive à nous partager ?
Nous lisons en ce moment beaucoup de choses sur « le monde d’après ». Mais personne à ce jour ne sait ce qu’il sera. J’espère simplement que nous reviendrons à davantage de bon sens et de sens de l’autre. Et par ailleurs, même si comme dans beaucoup de secteurs nous risquons de rencontrer quelques difficultés à court terme, je suis très optimiste pour l’avenir de la presse régionale. Elle a montré qu’elle était capable d’innover, de faire preuve de force collective, de solidarité et d’altruisme. Elle va de fait accélérer sa mutation et profiter dans le bon sens du terme de la décentralisation et du besoin de plus en plus accru de proximité.
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La septième vague du baromètre « Les Français en confinement » réalisée par 366 avec Kantar fait depuis le 20 Mars le point sur le quotidien des Français.
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UN TIERS DES ACTIFS EN CHOMAGE OU ACTIVITE PARTIELLE EN FRANCE SELON NOTRE BAROMETRE, SOIT PRES DE 10 MILLIONS DE FRANÇAIS !
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Les Français sont un peu moins inquiets depuis les annonces de dates pour le déconfinement mais restent cependant 62% à estimer que cette période de confinement met en péril notre économie. Et on comprend pourquoi au travers de ce baromètre. La France est « sur pause » avec 33% des actifs concernés par une mesure de chômage ou d’activité partielle. Une France très inégale face à ces adaptations des modes de travail en fonction des régions : de 25% à 42% des actifs et une proportion beaucoup plus forte dans les régions les plus touchées par le Coronavirus (bassin Parisien et Est).
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A ces Français en activité partielle s’ajoutent 29% des actifs qui sont toujours en télétravail aujourd’hui, même si on observe un (tout) petit recul de 3 points vs la semaine précédente, là aussi avec des très fortes disparités régionales.
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L’ENVIE DE RETROUVER LE LIEU DE TRAVAIL ?
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Les Français qui ont massivement découvert le home office se rejoignent sur la satisfaction qu’ils éprouvent vis-à-vis de ce nouveau mode de travail, pour 82% d’entre eux, mais aussi sur le fait que, malgré tout, le bureau leur manque. 58% des télétravailleurs s’accordent en effet à dire que « le bureau leur manque ». Et ce sont les collègues qui manquent le plus, selon 73% des personnes interrogées (+2 points vs S15-2). L’investissement professionnel (dans des projets, des missions) semble aussi faire défaut après plus d’un mois de confinement : 27% des Français le déclarent, un chiffre en progression de +5 points sur une semaine.
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Le confinement s’étire et, on le voit en transversal sur de très nombreux items, le temps commence à sembler long aux Français et rend les activités de loisirs et détente au foyer de plus en plus importantes.
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Tous les résultats des différentes vagues sont téléchargeables ici :
https://www.366.fr/366/17776/
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Midi Libre
Midi Libre propose depuis le mois de mars dernier, 8 nouvelles rubriques pour alléger, améliorer le quotidien des Français et les aider à vivre au mieux cette période de crise sanitaire. Sport, cuisine, bien-être et concert, retrouvez toutes les actus du journal sur cette page.
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L’Est Républicain propose aux parents d’initier leurs enfants au yoga via un programme adapté, expliquant aux plus jeunes 8 postures permettant de garder la forme et de canaliser leur énergie.
Le Progrès
Le sport faisant partie intégrante du quotidien confiné des Français, le Progrès réalise une sélection d’applications gratuites pour inciter les lecteurs à pratiquer une activité physique depuis leur salon.
Corse Matin
Les activités pour enfants ont souvent été mises à l’honneur depuis le début de l’épidémie, et c’est désormais au tour des ados, également confinés depuis 6 semaines auprès de leurs parents, de bénéficier des idées de Corse Matin afin d’occuper leurs journées et éviter les situations délicates, voire critiques dans certains cas.
Nice Matin
Au travers les colonnes de Nice Matin, Mathilde Robeau, consultante en parentalité et formatrice au sein de l’association « Bébé en conscience », donne quelques clés aux parents pour mieux réussir leur confinement en famille. L’experte y aborde notamment les cinq problématiques les plus récurrentes chez les parents afin d’éviter les crises relationnelles au sein du foyer.
Sources : AT Internet & GA 360
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Le point sur la diffusion print :
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Stéphane Delaporte
Directeur Général
06 77 71 78 62
stephane.delaporte@366.fr
Luc Vignon
DGA en charge de la Transformation Digitale
01 80 48 92 78 (transfert vers mobile)
luc.vignon@366.fr
Line Gasparini
DGA Commerce
06 85 82 80 61
line.gasparini@366.fr
Bruno Ricard
DGA Marketing, Etudes et Communication
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Contact Presse :
Gaëlle Di Blasi
Responsable communication
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