Nous avons mis en place dès le 13 mars, au lendemain du discours d’Emmanuel Macron annonçant la fermeture des écoles une application solidaire permettant aux gens de proposer leurs services pour garder des enfants, épauler des personnes âgées, aider tout simplement. Développée en quelques heures, cette application CoronAIDES a rencontré immédiatement un immense succès et son contenu s’est adapté à la mise en place du confinement.  Elle a été téléchargée 24 000 fois et a accueilli 3500 propositions pour un total de près de 150 000 vues. Fort de cette réussite, nous avons il y a dix jours lancé une déclinaison BtoB de cette application, Coronaides +.

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Vis-à-vis des rédactions, quel est le mot d’ordre sur le traitement de l’actualité ?

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Le premier, être plus mobilisés que jamais. Même si l’actualité de nos locales est réduite en raison de la crise, nous avons choisi de continuer à mobiliser toute la rédaction. Des services se sont réorganisés, d’autres ont été renforcés, sur le print comme sur le digital pour alimenter le live web et proposer chaque jour dans nos journaux un « Fait du jour » de 15 à 25 pages autour de l’actualité liée au coronavirus. Derrière ce mot d’ordre, il y a en a trois autres : expliquer, être utile et révéler. Expliquer, car dans une période compliquée et incertaine, nos lecteurs ont besoin de repères. Nous nous appuyons pour cela sur l’expertise d’un pôle « santé » composé de deux journalistes spécialisées renforcées depuis par des membres de la rédaction venus d’autres services. Être utiles parce que c’est ce que nos lecteurs attendent de nous. Au delà de la crise, ils veulent aussi des propositions d’activités, des jeux, des contenus pour leurs enfants. Nous avons pour cela créé dès le lendemain du confinement un supplément quotidien de 12 pages « Bienvenue chez vous » qui remplit parfaitement ce rôle. Révéler, parce que c’est notre mission première, l’essence du journalisme, en PQR comme ailleurs. En mobilisant nos reporters, nous avons ainsi pu sortir l’affaire terrible de l’Ehpad Korian de Mougins où 36 pensionnaires ont perdu la vie. Un travail de qualité, rigoureux et fouillé. Clairement le type d’enquête que nous devons nous donner les moyens de multiplier à l’avenir, sur tous types de sujets.

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La lecture numérique explose ; quelles sont les progressions les plus marquantes (abonnements, PDF, sites et applis) ?

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Avec la mise en place d’un traitement live en continu, notre audience a explosé. Nous avons enregistré en mars notre record absolu avec 30,5 millions de visites. Nous observons aussi une hausse très importante des abonnements numériques. Enfin, nous assistons à un petit sursaut en matière d’abonnements spontanés au print. En cette période troublée, certains lecteurs redécouvrent le lien avec le journal. Ils sont agréablement surpris que nous parvenions à le sortir tous les jours et apprécient un contenu qui a fortement évolué en l’espace de quelques jours.

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Pour finir, avez-vous un message d’espoir ou une vision positive à nous partager ?

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Si cette crise est évidemment inédite, par son ampleur et sa violence, elle a mis à nouveau en lumière le rôle et l’importance de la presse comme source privilégiée d’information, mais aussi comme vecteur numéro un de lien social. Cette crise nous secoue, nous bouscule, mais elle nous oblige aussi à nous poser les bonnes questions et à réfléchir à vitesse accélérée à notre modèle, nos produits et nos organisations. Au fond, la presse régionale n’a peut-être jamais autant compté pour nos lecteurs. A nous de ne pas laisser passer l’occasion de nous réinventer.

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Lu dans la Dépêche du Midi  

Depuis une semaine, les portes du service de réanimation de la clinique Pasteur de Toulouse sont équipées de drôles de béquilles rouges appelées aussi poignées de coude ou coudières. Ce complément en plastique, vissé autour de la poignée d’une porte, a été mis au point par l’ICAM, une école d’ingénieurs toulousaine. L’ouverture de la porte avec le coude permet ainsi d’éviter le contact de la peau et la propagation des microbes. L’initiative revient à Gaëlle Renaud, chargée de la communication à la clinique Pasteur, qui a pris contact avec l’ICAM pour pallier un manque de matériel comme les visières de protection pour les soignants ou des pièces pour respirateurs artificiels. « Nous avons fait appel à l’ingéniosité de nos voisins ! », résume Gaëlle Renaud. L’ICAM, qui dispose d’un « Fablab », a ainsi proposé de fabriquer des visières avec des plaques de polycarbonate débitées dans son atelier.

L’école en a ainsi livré 200 vendredi dernier. La collaboration s’est poursuivie avec l’envie de trouver un système pour ouvrir les portes en utilisant le bras. « Nous avons d’abord créé un prototype qui permet une ouverture avec le poignet mais les anesthésistes qui l’ont testé ne l’ont pas trouvé pratique », raconte Eric Loupiac, chef de projets à l’ICAM. « Comme je n’aime pas rester sur un échec, j’ai repris mon crayon et mes feuilles et j’ai réfléchi à un système de béquille pouvant être manœuvrée avec le coude. L’avant-bras reste ainsi en position verticale par rapport au montant de la porte ce qui évite de le coincer », poursuit l’ingénieur. Une fois le prototype validé, une commande de 16 « coudières » a été passée pour une fabrication avec une imprimante 3D. « J’ai travaillé des soirées et des nuits pour ce produit », détaille Eric Loupiac qui a mis en ligne les plans afin qu’ils servent au plus grand nombre.

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Photo DR Clinique Pasteur

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La sixième vague du baromètre « Les Français en confinement » réalisée par 366 avec Kantar montre une inquiétude qui ne faiblit pas face à un virus qui continue de se propager.

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96% des Français déclarent toujours s’informer chaque jour de l’actualité, dont 31% plus de 5 fois par jour : un résultat globalement stable depuis le début du confinement. Et les médias traditionnels continuent d’être privilégiés dans l’accès à l’information par les Français : quand on leur demande avec quel média ils s’informent plus qu’avant, 60% d’entre eux répondent la Presse, soit une progression de +5 points en deux semaines.

 

 

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Sur-consommateurs d’information en période de confinement, les Français perçoivent plus que jamais les différences de traitement de l’actualité selon les médias. Ainsi, selon leurs déclarations, le traitement « objectif »de l’information reste l’apanage de la PQR pour 45% d’entre eux (+3 points vs S15-1).

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L‘approche plus alarmiste de l’actualité reste quant à elle associée aux TV d’info en continu (+2 pts) et aux réseaux sociaux (-2 pts) majoritairement (plus d’1 Français sur 2).

LES FRANÇAIS PRÉSENTENT UNE APPÉTENCE TOUTE PARTICULIÈRE POUR L’INFORMATION DE PROXIMITÉ EN PÉRIODE DE CONFINEMENT, QUI LES AIDE ET LEUR REND SERVICE AU QUOTIDIEN.

Dans le contexte de crise sanitaire inédit que nous connaissons, les Français sont plus que jamais en attente d’une information positive mais aussi d’empathie, de témoignages de bienveillance et de solidarité, autant de valeurs ADN portées par la presse quotidienne régionale dont les abonnements ne fléchissent pas en 4ème semaine de confinement.

Tous les résultats des différentes vagues sont téléchargeables ici :
https://www.366.fr/366/17776/

Après les premiers bilans à chaud, 366 vous propose de revenir sur l’évolution des audiences hebdomadaires sur les 15 premières semaines de l’année 2020. Cette vision plus granulaire et historique montre que la PQR avait déjà commencé à progresser fortement en audience dès la semaine 9 (semaine du 24 février) sous l’impulsion de la campagne des élections municipales. A cette séquence, suit une explosion des audiences au cours de la semaine 12 qui cumule les résultats du 1^er tour et le démarrage du confinement.

Passé le pic d’audience lié aux premières anonces de cette situation inédite, l’audience reste à un niveau extraordinaire d’environ 175 millions de visites par semaine, c’est-à-dire plus de deux fois le nombre de visites enregistrées à la même période en 2019 (+102%).

Sources : AT Internet & GA 360

Le point sur la diffusion print :

Les gestes barrière et la sécurité individuelle, des particuliers comme des professionnels, restent au centre des préoccupations des Français comme de l’état et des entreprises, qui communiquent régulièrement sur la nécessaire poursuite de l’effort.